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Yoann et Corentin n’ont pas trainé pour se remettre dans le rythme de leur transatlantique en double : de retour en course depuis 24h, le duo est parvenu à s’extirper d’une Manche toujours capricieuse, tout en maintenant son écart sur la tête de la flotte. Alors que le gros du peloton est aux prises avec une dorsale qui freine sa progression, Paprec Arkéa doit au contraire anticiper le prochain passage d’une violente dépression.

Yoann : « La nuit fut sautillante, la mer cassante par moments, mais globalement on a bien avancé ! Le vent commence à faiblir, on est sous grand voile haute et J2. On va vers moins de vent dans le golfe de Gascogne. »

Corentin : « On a eu des premières heures et une nuit agitées, mais c'était sympa, on arrivait à bien faire glisser le bateau au près ! Depuis 2 heures, on a renvoyé toute la toile et on tire des bords au large de la pointe de Bretagne pour passer Ouessant vers midi. »

Yoann : « On a beaucoup travaillé nos routages. On essaie de trouver une route raisonnable, pour ne pas prendre plus de 35/40 noeuds dans la tempête. On cherche aussi une route qui nous permettra de fuir le plus gros du mauvais temps si jamais cela empire. »

Corentin : « On va essayer de se placer au mieux pour négocier une grosse dépression qu’on devrait toucher jeudi. L'enjeu sera de la prendre au meilleur endroit : il y aura du vent à 45 nœuds et des rafales à plus de 50 dans cette dépression, donc on va essayer de ne pas aller là où le vent sera le plus fort. »

Enjeu des prochaines 36h de course : profiter du soleil et des conditions clémentes pour se reposer et bien manger avant d’affronter la grosse dépression !

Titre non renseigné © Yoann Richomme / Team Paprec Arkéa