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Les équipes de construction travaillant sur l’IMOCA Paprec Arkéa se sont renforcées au chantier Multiplast. Ils sont désormais près d’une vingtaine à œuvrer quotidiennement à la fabrication de la coque et du pont. En parallèle, le drapage des foils a commencé chez Avel Robotics à Lorient. Point sur l’avancement du projet.

Livré fin mars au chantier Multiplast à Vannes, le moule de pont en fibre de verre a été recouvert, la semaine passée, de ses premiers plis de carbone. La première cuisson du pont sera réalisée la semaine prochaine. En parallèle, les équipes posent les dernières lisses, ces renforts posés au fond de la coque, avant de réaliser l’ultime cuisson de cette dernière. Les cloisons seront ensuite posées et l’assemblage pourra commencer. 

La boîte de quille, véritable nœud structurel du bateau, est également fabriquée chez Multiplast, dans un hangar attenant. Cette pièce, qui représente à elle seule 90 kg de carbone, doit soutenir une quille pesant près de quatre tonnes. Cinq cuissons seront nécessaires pour que la boîte de quille soit finalisée. 

Dans le même temps, le drapage des foils a commencé à Lorient chez Avel Robotics. Depuis lundi, un robot dépose des fines lamelles de tissus de préimprégné de carbone pour créer des lattes, qui seront ensuite assemblées pour constituer les foils. Les fibres de carbone sont drapées selon une programmation très précise provenant à la fois de la géométrie fournie par les architectes mais aussi de l’orientation structurelle donnée aux plis par les équipes de Gsea Design. La cuisson des lattes sera réalisée dans l’autoclave de l’atelier puis elles seront assemblées par collage avant d’être usinées. « On est très satisfaits de voir les foils prendre forme et de pouvoir constater la rigueur et le soin apportés par les équipes d’Avel Robotics. Ces pièces représentent un énorme enjeu de performance et de fiabilité » indique Gautier Levisse, responsable du bureau d’études. Cette phase de fabrication des foils durera près de 6 mois.