Un bateau allégé
« L’IMOCA était arrivé en très bon état après son tour du monde, on a pu se focaliser sur l’optimisation. Nous avons commencé par retirer les systèmes qu’il avait embarqués en cas de problème pendant son Vendée globe. Ça a permis de gagner près d’une centaine de kilos sur la plateforme. Par ailleurs, afin de se conformer aux nouvelles règles de la classe, nous avons également allégé le bulbe de quille »
Des réglages modifiés
« Les retours de Yoann ont été précieux afin de travailler à des optimisations. C’est notamment le cas pour le calage des foils qu’on a légèrement modifié afin de pouvoir gagner quelques pourcentages de vitesse »
De nouvelles voiles
« Nous avons lancé la confection de trois nouvelles voiles. Là encore, les observations de Yoann suite à son tour du monde ont beaucoup compté. Les nouvelles voiles sont légèrement plus grandes et permettent d’optimiser l’effet de plaque sur le pont (éviter que l’air passe sous la voile ndlr). On peut là aussi espérer un petit gain en plus grâce à ce travail. »
Zoom sur...
Le cockpit
Nous avons opté pour un cockpit totalement fermé et fusionné avec le carré. L’idée, c’est de ne pas avoir besoin de vêtir le ciré pour faire des réglages, ce qui facilite la vie à bord.
Par ailleurs, le cockpit est plus avancé : ça permet de se rapprocher du centre de gravité et donc de ressentir moins les chocs. Enfin, il offre une belle vision sur l’extérieur, idéal pour contrôler en permanence ce qui se passe à l’extérieur et donc participer à se sentir à l’aise à bord.
La technologie embarquée
Une mission scientifique en parallèle
En plus du challenge sportif, l’équipe de Paprec Arkéa collectera des données scientifiques tout au long de la course. Objectif ? Aider la communauté scientifique, comme l’IFREMER, à effectuer des recherches afin d’affiner les connaissances sur les océans et l’impact du réchauffement climatique.
L’importance de naviguer en harmonie
Au-delà de ses enjeux sportifs, l’équipe Paprec Arkéa est engagée afin d’éviter les collisions avec les navires, les objets flottants non identifiés et les animaux marins. Elle se conforme aux règles internationales en la matière (le RIPAM) et peut également compter sur le système anticollision Oscar /SEA.Ai. Composé de deux caméras fixées en tête de mât, il permet de balayer les environs du bateau sur un rayon d’un kilomètre. Un système qui a déjà fait ses preuves et qui contribue également à protéger le skipper et son bateau.