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Les représentants des deux sponsors majeurs, Paprec et Arkéa, leurs clients, administrateurs et collaborateurs, l’ensemble de l’équipe, se sont réunis ce vendredi pour le baptême de l’IMOCA à Lorient. Aux côtés de la marraine Pauline Coatanéa, championne olympique de handball et du parrain Damian Penaud, international de rugby, tous ont vécu ce moment à part, riche en émotions. Désormais, les regards se tournent vers la Guyader Bermudes 1000 Race (départ le 7 mai), la première course de Yoann Richomme à bord de l’IMOCA Paprec Arkéa. 

La course au large est aussi une affaire de rituels. Il y a l’excitation de la sortie du chantier, le plaisir des premières navigations et, avant la fièvre des compétitions, le baptême du bateau. 

C’est un moment symbolique et très agréable Une belle occasion pour réunir tous ceux qui ont participé à la réussite de ce magnifique projet

souligne Yoann Richomme

Il évoque un « acte fondateur » pour toutes les parties prenantes du projet. Et ils ont été nombreux depuis 20 mois, dont 16 mois de chantier, à se relayer pour donner corps à ce gigantesque puzzle qui navigue depuis un mois.

 

« Ce projet, une grande aventure collective » 

À l’origine, il y a les deux sponsors, Paprec et Arkéa, dont le soutien et l’accompagnement sont perceptibles au quotidien. « Ce sont des entreprises qui comptent de nombreux passionnés de course au large, souligne Yoann. Ils connaissent l’exigence et la beauté de ce sport ». Sébastien Petithuguenin, Directeur Général Paprec, a rappelé sa « fierté de contribuer à ce projet qui symbolise l’excellence navale à la française, qui implique tant de savoir-faire. ». Un enthousiasme partagé au sein du Crédit Mutuel Arkéa. Julien Carmona, son Président, salue « une étape clé de ce très beau projet humain, collectif et technologique » et « une aventure (…) qui nous guidera jusqu’au départ du Vendée Globe l’an prochain ».

 

Les deux entités, dont nombre de collaborateurs étaient présents ce vendredi, cultivent également un ancrage territorial très fort. De quoi tisser un parallèle avec l’équipe Paprec Arkéa qui s’est attachée à faire appel à une majorité d’entreprises locales afin de soutenir la vitalité de ce secteur d’activité et du tissu économique breton. « Ce type de projet, c’est une grande aventure collective : rien ne serait possible sans fédérer les compétences et les énergies, sans la forte mobilisation et motivation dont on fait preuve tous ces acteurs », précise le skipper.

C’est aussi la raison pour laquelle Yoann apprécie « ce moment fort de partage et de convivialité qui scelle le démarrage d’une aventure humaine et sportive. ». 

 

Pauline Coatanéa et Damian Penaud, marraine et parrain inspirants 

Le navigateur en profite aussi pour remercier l’ensemble de son équipe. « Après une longue phase de chantier, il y a parfois un contre-coup parce que tout le monde est épuisé, reconnaît-il. Mais là, je leur tire mon chapeau : toute l’équipe est hyper motivée et le projet est mené tambour battant. J’en suis très fier ! » Cela permet d’envisager avec un maximum de sérénité la Guyader Bermudes 1000 Race et la suite du programme 2023.

Yoann Richomme a pu échanger avec la marraine et le parrain d’exception du bateau : la handballeuse Pauline Coatanéa et le rugbyman Damian Penaud, tous deux très fiers de faire partie de l’aventure. La championne olympique se dit enjouée à propos de « l’aventure extrême par excellence » qu’est le Vendée globe et « le grand sens d’adaptation et de concentration » dont il faut faire preuve.

 

L’ailier international de rugby à XV, souligne quant à lui « les mêmes valeurs de respect, de solidarité, d’humilité et d’ambition » qui unit la course au large, le rugby et Paprec, également partenaire de son club, l’ASM Clermont d’Auvergne. « Ce sont des références dans leurs disciplines respectives, explique Yoann. J’ai beaucoup à apprendre dans leur façon d’aborder les compétitions, dans leur préparation physique et mentale ». Des rencontres enrichissantes et salutaires pour faire le plein de confiance avant de reprendre la mer et la compétition. Le départ de la première course de l’IMOCA Paprec Arkéa – la Guyader Bermudes 1000 Race - aura lieu le 7 mai prochain. 

 

ILS ONT DIT

 

Yoann Richomme (skipper) : 

« Le baptême de l’IMOCA Paprec Arkéa a été un moment fort et très agréable. Une belle occasion pour réunir tous ceux qui ont participé à la réussite de ce magnifique projet. Je tiens à remercier l’ensemble des collaborateurs de Paprec et d’Arkéa, qui comptent de nombreux passionnés de course au large. Ils connaissent l’exigence et la beauté de ce sport. Ce type de projet, c’est une grande aventure collective : rien ne serait possible sans fédérer les savoir-faire et les énergies, sans la forte mobilisation et motivation dont on fait preuve tous ces acteurs. Le baptême d’un bateau marque toujours un moment symbolique important dans la vie d’un projet de course au large ».

 

Sébastien Petithuguenin Directeur général Paprec : 

« On ne peut que se réjouir et être fiers, collectivement, en assistant au baptême de ce bateau à la pointe de la technologie et de l’innovation. Pour toutes les femmes et les hommes qui se sont impliqués dans ce projet, qui lui ont donné corps, qui se sont attachés à travailler sans compter leurs heures, c’est un acte fondateur, un moment à part. C’est également la Fierté des 13 000 collaborateurs de Paprec qui sont associés, à l’occasion de ce baptême, à l’excellence technologique française dans la construction navale, fabrication 100% made in Bretagne. Paprec Arkéa est le produit de talents qui savent jouer collectif, qui a su combiner savoir-faire multiples et capacité d’innovation pour produire un bijou à la pointe de la technologique (acteurs principaux : Antoine Koch / Cabinet Finot-Conq ; G Sea Design ; Multiplast…). Chaque jour, lorsque nous construisons ou exploitons des unités de recyclage ou d’énergie verte, ce sont ces mêmes valeurs qui nous inspirent. Ce sens du collectif est aussi ce que transmettent Pauline Coatanéa et Damian Penaud – que Paprec soutient au sein de l’ASM Clermont d’Auvergne. Je les remercie d’avoir accepté d’être les parrain marraine de notre bateau. Aux côtés d’Arkéa avec qui nous sommes ravis d’écrire cette nouvelle histoire, nous serons tous derrière le Team Paprec Arkéa et Yoann Richomme pour vivre cette saison que l’on espère riche en émotions ! »

 

Julien Carmona, Président chez Crédit Mutuel Arkéa : 

« Le baptême de l’IMOCA Paprec Arkéa marque une étape clé de ce très beau projet humain, collectif, et technologique et je remercie l’ensemble des acteurs, des corps de métier qui ont apporté leurs expertises et savoir-faire à sa réussite. Une nouvelle aventure s’ouvre à nous aujourd’hui. Une aventure, rythmée désormais par la compétition, qui nous guidera jusqu’au départ du Vendée Globe l’an prochain. Ce bateau, cette équipe seront de formidables ambassadeurs de nos valeurs d’entreprise, de notre attachement au territoire et des multiples initiatives que nous déployons en faveur de l’économie bleue. Je voudrais remercier Sébastien Petithuguenin et le groupe Paprec pour leur constance, à nos côtés, dans la promotion des talents de notre équipe de course au large. Je voudrais remercier également deux autres champions - Pauline Coatanéa et Damian Penaud - d’entourer l’équipe Paprec Arkéa de leurs bonnes ondes. Je souhaite, enfin, bon vent à Yoann Richomme, ainsi qu’à Yann Eliès et à toute l’équipe Paprec Arkéa. Vos supporters sont et seront là. »

 

Pauline Coatanéa, handballeuse internationale : 

« C’est la première fois que je suis la marraine d’un bateau de compétition. C’est avant tout un partage d’expérience. Le sport de haut niveau est très exigeant, peu importe la discipline exercée. À travers mon expérience et notamment l’olympiade vécue avec l’équipe de France de handball jusqu’au titre à Tokyo en 2021, j’aimerais véhiculer les valeurs d’abnégation et de résilience, dont il faut faire preuve pour atteindre des objectifs très élevés. Le Vendée Globe, c’est une part de rêve que l’on partage pendant plusieurs semaines avec les skippers à travers nos écrans. Le tour du monde seul sans assistance sur un bateau de course, c'est l’aventure extrême par excellence. J’imagine qu’il faut faire preuve d’un grand sens d’adaptation et de concentration. Il faut savoir prendre les bonnes décisions dans des moments où la lucidité peut être mise à rude épreuve à cause de la fatigue et des conditions extrêmes. C’est une épreuve physique sur une très longue durée qui demande une grande connaissance de soi et une maîtrise de ses émotions pour faire face aux imprévus ». 

 

Damian Penaud, rugbyman international : 

« Quelle fierté, pour moi d’être parrain de ce beau bateau Paprec Arkéa ! Fierté parce que le Vendée Globe est l’une des dernières grandes aventures en solitaire qui fasse autant appel à la performance technologique et humaine. C’est sans doute une incroyable expérience. Fierté aussi d’être, à cette occasion, aux côtés de PAPREC, entreprise partenaire fidèle de l’ASM Clermont Auvergne, qui partage les mêmes valeurs de respect et de solidarité, d’humilité et d’ambition, de transmission et de dépassement. »