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Avec Yann Eliès, le skipper s’apprête à disputer sa première course officielle à bord de Paprec Arkéa. Objectif ? Rester au contact des autres bateaux au maximum afin de continuer à apprendre, peaufiner les réglages et gagner en fiabilité et en performance. Même si les conditions s’annoncent clémentes au départ, Yoann s’attend à une course « très intense ». 

 

À l’approche de la première course de la saison, difficile de ne pas jeter un œil sur le chemin parcouru. La fin du chantier, la mise à l’eau en février, les navigations qui s’enchaînent, les échanges sur les premiers ressentis avec les membres de l’équipe… Le team n’a pas chômé ces dernières semaines. « Nous avons vécu des séquences très denses, la décharge d’énergie a été importante », confie Yoann Richomme qui ne cache pas la fatigue accumulée. « On est cramés mais on est prêts à attaquer cette première course ». C’est un véritable contre-la-montre que l’équipe a mené pour maîtriser tous les aspects du bateau, s’attacher à le fiabiliser et gagner en performance et ainsi progresser. 


« On voit déjà le potentiel du bateau »

Cette montée en puissance se constate partout, même dans la façon dont l’équipe Paprec Arkéa, présente à Brest, fait preuve d’une forte cohésion, en terre comme en mer. Une base solide qui contribue à aborder sereinement le premier rendez-vous de la saison : la Guyader Bermudes 1000 Race, de Brest à Brest. « L’objectif, c’est dimanche », rappelait Yoann Richomme ce vendredi.

Il venait de signer le troisième temps des runs de vitesse (le Trophée Pom’Potes), en battant au passage le record de vitesse de Paprec Arkéa : plus de 37 nœuds!, mais n’oubliait pas pour autant la course et son départ dominical (à 14 heures). « Ce qui est satisfaisant, même s’il y a parfois des bricoles à faire, c’est que le bateau tient plutôt bien, qu’on voit déjà son potentiel même si on n’arrive pas toujours à l’exploiter pleinement » confie le skipper.

 

 

 

 

« On va en profiter pour renforcer notre duo »

« Le but premier, c’est de continuer à découvrir le bateau et il n’y a rien de mieux pour y parvenir que de rester à côté des autres IMOCA, explique-t-il. On va essayer d’être au contact le plus possible ». Les conditions s’y prêtent : « plutôt correctes » au départ avec une quinzaine de nœuds au près. « Il devrait y avoir un bord assez rapide vers le Fastnet mais il faudra être bien calé d’entrée de jeu pour ne pas prendre de retard »

 

Si Yann Eliès a rejoint le projet depuis plusieurs semaines comme co-skipper, offrant son œil avisé sur le projet, il s’agira de leur première navigation ensemble, eux qui ont toujours navigué avec plusieurs membres de l’équipage. « Nous allons en profiter pour renforcer notre duo, notre complémentarité à bord ». Il parle d’ « une course très intense » et assure « être capable de tout donner sur les quatre à cinq jours de course ». Mais Yoann tient à préciser : « on veut optimiser le bateau donc on ne va pas disputer la course sur la défensive ! » L’objectif est donc de progresser et de vivre de sacrées émotions tout au long de la Guyader Bermudes 1000 Race.