Il a la voix teintée d’enthousiasme. Il suffit d’échanger quelques minutes avec Yoann Richomme pour se rendre compte à quel point le skipper est motivé et heureux à l’aube de cette nouvelle course disputée sous les couleurs de Paprec Arkéa. Et comme avant chaque grand rendez-vous, rien n’a été négligé dans la préparation. Après s’être offert un podium à la Rolex Fastnet Race (3e), l’équipe technique s’est activée pour remettre le bateau en état.
Un convoyage « technique » et précieux
« Après quelques jours de bricolage, nous sommes partis de Cherbourg vendredi pour un convoyage assez technique », explique Yoann Richomme. Au programme: un peu moins de quatre jours de navigation jusqu’à Kiel en Allemagne après avoir contourné le Danemark et longé les côtes suédoises.
« Il fallait être très vigilants avec les plateformes pétrolières, les parcs d’éoliennes, les bateaux de pêche, assure le skipper. En revanche, à chaque fois qu’on s’est rapproché des côtes, c’était de nuit donc on n’a pas vraiment pu profiter du paysage ! »
En revanche, le convoyage a été précieux à plus d’un titre. Les vents forts qui les ont poussés jusqu’au Nord du Danemark ont permis de tester le bateau dans ces conditions toniques. Par ailleurs, Mariana Lobato qui a rejoint l’équipage à Cherbourg, a pu s’acclimater et prendre ses marques à bord. « C’était vraiment bien qu’elle puisse avoir du temps avec nous avant le grand départ », confie Yoann. Désormais installée au port de départ, à Kiel, à l’Est de l’Allemagne, l’équipe « finalise les derniers détails » et prépare le bateau. La compétition débute avec des runs de vitesse ce vendredi et ce samedi avant le départ de la première étape dimanche.
Les sept équipages quitteront la Mer Baltique, contourneront le Danemark avant de filer vers Portsmouth en Angleterre. « C’est un terrain de jeu assez inhabituel pour nous, reconnaît Yoann. Ça commence entre les îles danoises, le passage serré sous le pont Grand Belt avant de descendre vers la mer du Nord ». Il faudra être très concentré car le vent peut être particulièrement capricieux avec la proximité des îles. Là encore, l’activité dans la zone (pêcheurs, plateformes pétrolières, parc éolien) obligera à être constamment sur le qui-vive.
« Après quelques jours de bricolage, nous sommes partis de Cherbourg vendredi pour un convoyage assez technique », explique Yoann Richomme. Au programme: un peu moins de quatre jours de navigation jusqu’à Kiel en Allemagne après avoir contourné le Danemark et longé les côtes suédoises.
« Il fallait être très vigilants avec les plateformes pétrolières, les parcs d’éoliennes, les bateaux de pêche, assure le skipper. En revanche, à chaque fois qu’on s’est rapproché des côtes, c’était de nuit donc on n’a pas vraiment pu profiter du paysage ! »
« C’est un parcours qui s’annonce hyper intense mais c’est difficile de dire qui dans la flotte en profitera le premier ». En revanche, Yoann souhaite aborder ce grand départ avec sérénité. « La course est très longue avec 5 étapes et un fly-by à Porto en sept semaines, rappelle-t-il. La première étape sera révélatrice de l’état de forme de chacun mais il ne présage en rien de la suite. Il y aura beaucoup de points en jeu en Méditerranée donc il faut savoir tenir sur la distance ». En somme, avoir conscience que cette course entre Kiel et Portsmouth est un sprint au cœur d’un marathon. Et Yoann de conclure : « à nous de garder la tête froide jusqu’au bout ! »
L’équipage sur l’étape 1 :
- Yoann Richomme
- Corentin Horeau
- Pascal Bidégorry
- Mariana Lobato
- Julien Champolion (OBR)