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Un premier front dès les premières heures de course, des journées particulièrement intenses pour débuter et une descente périlleuse du Golfe de Gascogne… Dès le départ, il faudra faire preuve d’une belle résistance et d’un sacré sang-froid pour être positionné dans le wagon de tête. Explications. 

Plus les heures passent, plus le départ se rapproche et plus le scénario se précise. Cela fait quelques jours, déjà, qu’un scénario se dessine. Yoann Richomme explique : « globalement, on se dirige vers un départ au près avec plusieurs virements de bord jusqu’au Cap Fréhel. Ensuite, on aura un long bord au large, plein Ouest, pour aller chercher le premier front ». Ce sera la nuit et ça s’annonce « très costaud » avec des pointes à 40, 50 nœuds. 

On a conçu notre Class40 pour ça

Une entrée en matière aussi tonique que rugueuse qui devrait soumettre à rude épreuve les organismes et les bateaux. « Ensuite, il y aura un enchaînement de fronts qui va nous emmener jusqu’au large du Portugal. J’espère qu’on aura une ouverture vers le sud ». Le scénario prévu est donc « vraiment similaire à celui de la dernière édition, en 2018 ». Et ce n’est pas pour déplaire à Yoann. « Je suis bien placé pour savoir à quelle sauce on va être mangé », sourit Yoann Richomme. Il se reprend et propose une analyse : « bien sûr que j’aurais préféré un bord de travers tout au long de l’Atlantique. Mais avoir du près dans des allures rapides et débridées est favorable au design du bateau. On a conçu notre Class40 dans le but d’affronter ce type de conditions »

Ce vendredi, il faudra également déterminer le choix de voiles. Une décision « qui n’a rien d’évidente » : « nous avons une vision globale sur la première semaine mais en revanche, on ne sait pas vraiment comment va se dérouler la 2e partie de la course ». Il faudra faire preuve d’adaptation, gérer les aléas et ne pas compter ses efforts : le skipper de Paprec Arkéa connait la marche à suivre pour tout donner et se donner une chance de briller.